Administratif et piratage du réel.
Tampons, post-it, cartes ou certificats : l’UPDN détourne les objets du quotidien pour en faire des preuves tangibles de réalités parallèles.
Ces accessoires fonctionnent comme des micro-portails administratifs : de simples objets de bureau qui, par un logo ou un cachet, deviennent soudain les témoins d’un autre monde.
Chaque article est pensé comme un artefact à double usage. D’un côté, il remplit sa fonction banale — prendre des notes, valider un document. De l’autre, il incarne une extension matérielle de l’Agence M, une trace de son emprise sur notre réalité.
À la frontière entre gadget et relique bureaucratique, ces créations cultivent volontairement l’ambiguïté : sont-elles des outils de travail, des objets publicitaires, ou des fragments officiels d’une administration interdimensionnelle ?
En circulant de main en main, de bureau en bureau, ces objets infiltrent silencieusement notre monde. Ils rappellent que l’imaginaire peut se loger dans les gestes les plus ordinaires, et que chaque tampon apposé, chaque post-it collé, peut être la preuve d’un autre univers.




